Il s’agit d’étudier pour la première fois de façon systématique la dimension sonore du théâtre (domaine occidental), en concentrant les recherches sur le long siècle (1875-2000) qui a vu les débuts de l’enregistrement et de la diffusion du son à distance, le passage du son acoustique au son électrique, puis numérique, c’est-à-dire de nouveaux modes d’écoute et de rapports entre l’écoute et la vision : sons et voix internes aux spectacles, formes théâtrales sonores (émissions radiophonique, répertoire discographique), bouleversement des pratiques et des expériences des spectateurs-auditeurs.
Objectifs : contribuer à la nécessaire réécriture de l’histoire du théâtre ; réexaminer historiquement les relations entre art du théâtre et technologies ; proposer une méthodologie pour l’étude des archives sonores. Le partenariat se fonde moins sur une répartition des objets d’étude entre laboratoires que sur la complémentarité des compétences (phénomènes intermédiaux/recherches théâtrales) et des approches (sound studies /anthropologie des spectacles).
M.-M. Mervant-Roux et J.-M. Larrue